Karmen fait chuter la température avec “Cascade”

C’est une vague de froid qui a frappé le petit monde du rap français à l’occasion de la sortie de Cascade, le nouveau single de Karmen.

Quelques semaines après la sortie de l’ensoleillé Caprice qui marquait son grand retour sur le devant de la scène, Karmen fait drastiquement baisser la température avec un single inédit. Intitulé Cascade, ce nouvel extrait s’accompagne d’un clip signé Owen Still et Adem Boutlidja au travers duquel l’artiste grenoblois plonge son auditoire dans le froid polaire des montagnes canadiennes.

Une dualité saisissante

C’est à bord d’une motoneige qu’il enfourche sur les plaines enneigées de ce cadre idyllique que Karmen se livre avec contraste. Une dualité symbolisée par son amour du luxe et de la réussite d’un côté : “J’passe par derrière, single d’or et j’rentre sse-lia dans l’froc“, mais également le désenchantement lié aux nombreuses épreuves qu’il a endurées de l’autre. Par l’intermédiaire de phases touchantes, il revient succinctement sur le cancer dont il a notamment été victime il y a quelques mois : “Pleure en cascade, océan d’problèmes bitch c’est l’hiver, l’teint est clair, j’ai perdu les veuchs sous la visière“.

 Une identité en évolution 

Au sortir de son combat contre la maladie, Karmen avait dévoilé il y a quelques mois une vidéo dans laquelle il revenait sur cette épreuve, et les enseignements qu’il en avait tirés. Aujourd’hui on est le 11 avril, et je crois que j’ai vaincu mon cancer” déclarait-il. “Je dis ‘je crois’, parce qu’après une étape comme celle-là, on est plus vraiment sur de rien“

Synonyme de véritable prise de recul, cette lutte a entrainé chez l’artiste un désir d’évolution. Déclarant que Tortoz – qui n’est autre que le nom de scène qu’il s’était donné depuis ses débuts – n’était plus en phase avec l’homme qu’il était devenu, ce dernier a alors dévoilé son nouveau pseudonyme : Karmen, en hommage à sa grand-mère. “En vrai, je crois que j’aimerais être comme ma grand-mère. Elle est petite mais j’ai l’impression qu’à côté d’elle je suis minuscule, qu’elle pourrait porter le poids du monde sur ses épaules et garder le sourire.

Photo à la une : ©Karmenoff